Proposé pour la première fois à Coulon dimanche, c’est le nouveau spectacle produit par la 7 ou 9. Laurent Baudouin, le crieur public donne de la voix.
Sur la place de l’Église de Coulon ce dimanche midi, en guise de mise en bouche, Laurent Baudouin, installera son tabouret. Pas uniquement pour s’asseoir dessus. Plutôt pour prendre de la hauteur et du haut de son piédestal lancer les bonnes nouvelles du jour.
Laurent revêtira son costume tout neuf de crieur public. Cette prestation sera la première du genre. Une proposition de la 7 ou 9. « L’Association de protection niortaise a pour vocation de regrouper sur un même perchoir les musiciens plus ou moins sauvages, nicheurs, hivernants ou migrateurs de la région, afin d’entretenir leur bonne santé créatrice et de multiplier les envols publics. »La formule imagée figurant sur la page d’accueil du site illustre la volonté de Lise Hatrel et Frédérique Martineau de soutenir l’expression culturelle locale. […]
Un peu garde champêtre, le crieur à la tenue chique, alignera quelques mots chocs pour ses déclamations : « C’est une des belles disciplines du théâtre qui demande de vraies qualités vocales sans aucun appareil de diffusion. »De belles facultés aussi d’improvisation même si l’essentiel, « le canevas » est écrit à l’avance. La situation géographique, l’annonce officielle, les réclames passagères, les lectures des messages déposés dans une boîte aux lettres constituent le fil de ses trente minutes égayées d’une petite chanson yé-yé sur le broyé du Poitou.
Et le tout se termine par… le mot de la fin : « Je souhaite bonne vie aux spectateurs en leur disant qu’ils peuvent crier eux-mêmes si le cœur leur en dit. » A bon entendeur…
Source : La Nouvelle République